L’association La mère Zaclys est née en 1998 au cœur de la Haute-Saône. Elle répond aux besoins de trois jeunes amis tout droit sortis de leur cursus informatique. « Au début, nous étions une association de développement des outils multimédias, explique Romuald Le Bris, président de l’association. Puis très vite, nous nous sommes rendu compte que les outils des grosses boites n’avaient aucune éthique. » Avec Tito («le barbu », programmateur émérite) et Bill (un prénom prometteur dans le métier !), ils lancent le portail de La mère Zaclys. Il tire son nom d’une légende rurale obscure dans laquelle la mère Zaclys ne sortait du bois que pour faire la fête au village.
L’association La mère Zaclys est née en 1998 au cœur de la Haute-Saône. Elle répond aux besoins de trois jeunes amis tout droit sortis de leur cursus informatique. « Au début, nous étions une association de développement des outils multimédias, explique Romuald Le Bris, président de l’association. Puis très vite, nous nous sommes rendu compte que les outils des grosses boites n’avaient aucune éthique. » Avec Tito («le barbu », programmateur émérite) et Bill (un prénom prometteur dans le métier !), ils lancent le portail de La mère Zaclys. Il tire son nom d’une légende rurale obscure dans laquelle la mère Zaclys ne sortait du bois que pour faire la fête au village.
Stockage et partage
Aujourd’hui installé à Motoco, sur le site de DMC à Mulhouse, le graphiste freelance Romuald Le Bris poursuit le développement et la veille de son portail dans cette nouvelle pépinière créative. « Nous sommes en perpétuelle remise en question, on propose depuis peu le site en cinq langues par exemple. » Les services que délivre La mère Zaclys ont commencé par le partage de photos. Comme chez les géants Flikr ou Picassa, mais sans pubs ni besoin d’inscription pour le receveur.
Les albums photos sont mutualisés lors d’événements comme les mariages et la confidentialité est garantie. Aucune image ne sera vue ou utilisée par le système contrairement à certains réseaux sociaux. L’onglet « envoi » permet l’échange de gros fichiers illimités dans le temps (100 Mo pour un membre non adhérent, 500 Mo pour 5 € par an ou 1Go pour 10 € par an). Très pratique pour les photographes, graphistes et vidéastes, cette fonction passe par des serveurs français, comme pour tout le site.
Durable et humain
Très à la mode, La mère Zaclys propose également un « cloud », un lieu de stockage de données virtuel qui se synchronise avec smartphones et tablettes. Pour les plus pragmatiques, la « clé USB » virtuelle s’affiche sur votre bureau comme une clé connectée. Elle est consultable de n’importe quel ordinateur et vous gérez l’arborescence des dossiers. Le portail offre aussi la gestion de flux RSS pour suivre tous les nouveaux articles de ses sites favoris. Autre outil communautaire, l’onglet « astuces » permet le partage de savoir-faire. « On a plus de 200 articles de passionnés qui délivrent leurs astuces, pour contrer les obsolescences programmées d’électroménager par exemple », poursuit le président.
Sur la page d’accueil on peut lire : «Zaclys est une petite association française, pourvoyeuse de services web, confectionnés avec soin, durables et respectueux de la vie privée ». Un bel esprit pour un tarif symbolique.
Avec une inscription sommaire, l’internaute peut utiliser tous les services gratuitement. Pour 5 € par an, devenez « membre argent » et bénéficiez de plus de stockage et d’un débit plus important. Pour 10 € par an, vous aurez accès au confort maximum en tant que « membre or ».
« Les tarifs sont contenus, justifie Romuald, car nous sommes une association et les cotisations ajoutées aux dons suffisent à faire grandir nos serveurs. » Et pour aller au bout de leur philosophie, sont « membres or » à titre gracieux les membres d’un fab lab, de Motoco et toutes les écoles qui en feront la demande.
(article paru le 28/01/2014 dans le quotidien régional L'Alsace •
www.lalsace.fr)